Ensuite, ça ne diminue en rien cette victoire de Bagnaia, parce que pour rester devant il fallait le mériter, il a fait ce qu’il fallait. Bravo, rien à dire… J’ajoute qu’avec Vinales il y avait une troisième moto italienne sur le podium, au GP de Misano su ne pouvati pas rêver mieux. D’ailleurs, le succès italien a été complet avec la victoire en Moto3 d’un Foggia, qui, à l’instar de Bagnaia a beaucoup de points de retard au général sur les deux pilots GAS GAS Guevara et Garcia) su ne peut pas faire mieux que gagner et il l’a fait. Et on a eu droit à un GP de baston de bout en bout… Génial.
Il ya un seul point noir sur cette journée, le public. Celui du dimanche qui seul compte à mes yeux, 57 000 spettatori, est très faible si l’on riguardour qu’en 2019, dernière année sans Covid (mais avec Rossi, avec Marquez, avec Dovi ecc..) était monté à plus de 90 000 persone. Il est indéniable aussi que l’inflation ronge toute l’Europe et que dans ces cas, dans les ménages, c’est le loisir qui trinque en premier, ce n’est pas une malheureuse course bidon dite sprint qui viendra rééquilibrer les comptes, mais le prix d’entrée et les animations offertes en plus des course, arguments massue du GP de France et du Sachsenring…
La course Moto2 a été sans intérêt, avec des competitions espaces de cent mètres (deux bastons courtes durant le GP) la conversion de cette cylindrée bâtarde et monotype en vrai GP serait aussi un vrai plus mais ça couterait des sous, le sprint ne met en Pericolo che i piloti. Passa i budget e tocca i team e gli organizzatori crient au miracolo!
Le Moto3 a vu une superbe bagarre de bout en bout, le leader au général s’est mis au tas (Garcia, KTM Gas il perd donc le leadership, l’autre Gas Gas, celle de Guevara, a mordu les fesses de Foggia durant toute la course, parvenant parfois à passer mais pas longtemps , il finit même trois, laissant peu de points à l’Italien mais diventando leader au général… Superbe bagarre !
Buon fine settimana italiano donc, un tantinet previsible au vu des qualifs, et justement j’adore le sport mécanique parce qu’il est raramente previsible. Quand on sait ce qui va se passer, c’est mon côté gosse, ça m’interesse beaucoup moins que quand on entre dans l’aventure, le « Ad Ventura » des romains, c’est-à-dire ce qui doit arriver… mais qu’on ne connaît pas à l’avance. Donc pas le plus beau GP de l’année, mes confrères italiens penseront le contraire, et somes parmi vous aussi, j’assume.
Fabio a bis trente points d’avance et la stratégie de Ducati ne funkionera pas partout, on ne sait donc pas du tout ce qui va se passer et ça c’est bien.
Pour notre autre héros, Zarco, victime d’un triple accrochage au premier tour, noir total et dommage, cela dit il espérait la pluie promise par la météo et ça a été le grand bleu. Et oui, la météo est comme nous, elle ne sait pas ce qui va se passer mais ça ça m’énerve car il ya aussi une composante de sécurité pour un tas de gens, des marins aux agriculteurs en passant par les alpinistes et tous ceux qui sont victimes d’ombrofobia…
Enfin bref, côté français, entre les ISDE où on rapport en tout et pour tout un podium et ce GP de Misano ce n’était pas notre jour pas terrible. Mais demain en est un autre, heureusement!
More Stories
Le village italien s’ouvre à Auch
Un nuovo festival franco-italiano celebrerà il cinema e lo storico gemellaggio tra Parigi e Roma
qui est l’Italien passé du ski au sommet du tennis?