Settembre 24, 2023

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Nicola Lagioia, le Truman Capote italiane

Marzo 2016. Dans un petit appartement de la via Igino Giordani, à Rome, un assassination atroce est commis : un jeune homme, Luca Varani, est sauvagement torturé par deux individus qui le connaissance à peine. Quali sono i cellulari del crimine? Pourquoi tant de brutalité? Les Romains sont sous le choc. D’autant que les assassins ne sont pas des meurtriers professionnels. D’un côté, Marco Prato, connu dans les milieux de la nuit pour son addiction à la cocaïne et sa passion pour Dalida (il se suicidera en prison). De l’autre, Manuel Foffo, un jeune homme de bonne famille, le fils d’un imprenditore rispettato. Manuel ha incontrato Marco su WhatsApp. Quant à leur victime, Marco a seulement entendu dire qu’elle « tapinait », et lui a proposé de les rejoinder pour s’amuser. Il ya de la coke dans l’appartement. Du sexe et, bientôt, du sang.

Pourquoi Nicola Lagioia, ce romancier né à Bari en 1973, s’est-il emparé de ce tragico fait divers ? La verità, c’est qu’il avait refusé, au début, la proposition que lui fit « la Repubblica » de couvrir les événements. Mais, quelques heures plus tard, il change d’avis. L’auteur de « la Féroce», premio Strega 2015, va passer plusieurs années à enquêter sur la furie sanguinaire qui s’est emparée des deux criminels. Un reconstituer la chronologie des faits. Nicola n’est pourtant pas romain de naissance : il s’est installat dans la capitale italienne une vingtaine d’années aupuravan, et toutes les portes ne sont pas encore ouvertes. Non importa. Captivé par le crime comme Truman Capote ecrivant « De sang-froid », il rencontre lesparents, les avocats, les enquêteurs. Les amis, les copines, come Marta Gaia, 22 ans, qui sortait avec la victime depuis qu’elle en avait 14.

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Roma, concentré de douleur, de hargne et de déception

C’est un récit en forme de toile d’araignée, chaque fil menant à une nouvelle toile, à de nouveaux personnages secondaires. Mais si le roman est aussi affascinante, c’est surtout qu’il dresse de Rome un portrait inattendu. Celui d’une ville dure, sordide, un concentré de douleur, de hargne et de déception. Loin de la fontaine de Trevi et du Forum antique, si prisés des touristes, c’est la ville de tous les meurtres possibles, car la pègre y trafique avec les nantis, les laissés-pour-compte y côtoient les puissants. Il ya deux mille ans déjà, rappelle Lagioia, Messaline, l’épouse de l’empereur Claude agée de 17 ans, « quittait ses vêtements royaux et allait se prostituer dans les bas-fonds ».

La città dei vivipar Nicola Lagioia, traduit de l’italien par Laura Brignon, Flammarion, 510 p., 23 euro.