Marzo 28, 2024

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Mort de l’essayiste italien Pietro Citati

La giuria del premio dicembre posa après avoir décerné il premio 2001 a Chloé Delaume per il libro «Le cri du sablier». Tout à droite: Pietro Citati. DANIEL JANIN/AFP

L’essayiste et grand lecteur italien è morto all’età di 92 anni.

Les Lettres viennent de perdre un de ses plus grands saggisti, Pietro Citati, mort ce jeudi 28 juillet, à l’âge de 92 ans. Un écrivain «brilliant et versatile», come l’a qualifié Il Corriere della Sera, quotidien auquel il avait longtemps collaboré, comme critique littéraire

Né à Florence en 1930, au sein d’une famille aristocratique originaire de Sicile, Pietro Citati n’a pas suivi la voie académique ou universitaire, préférant consecracer l’essentiel de son temps à la lecture et à la critique littéraire, depuis les classiques gréco-latins jusqu’à Vladimir Nabokov. Son premier essai, consacrate à Goethe, et publié en 1970, fut un coup de maître, couronné par le prix Viareggio. C’était le premier d’une longue série de portraits, dont la plupart ont été traduits en français, chez Gallimard. Lui-même se définissait comme un «parfait dilettante» («assoluto dilettante»), quitte à passer aux yeux de certes pour «précieux et pédant».

Virginia Woolf, Simone Weil, Teresa d’Avila…

Après Goethe, Citati a donné sa lecture d’autres grands auteurs ou personnages, comme Alexandre le Grand, Katherine Mansfield, et Tolstoï, qui lui valut d’être récompené en 1984 par il prix Strega, l’équivalent de notre prix Goncourt. Suivirent sa biography de Kafka, en 1987, un essai sur Proust et À la recherche du temps perdu (La Colombe poignardée), un commentaire particulier érudit de l’Illiade et de l’Odyssée, une somme sur le poète Giacomo Leopardi, et un commento originale di Don Quichotte.

Entre-temps, il a composé une galerie de portraits romancières et de poètes aux destins tragici, faisant revivre dans les pages de Portraits de femmes, Virginia Woolf, sa connazionale Anna Maria Ortese, Marina Cvetaeva, Karen Blixen, Simone Weil, ou encore Thérèse d’Avila. Sans oublier La Mort du papillon (La colomba pugnalata) sulla coppia infernale formata da Scott et Zelda Fitzgerald.

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Pietro Citati s’était même aventuré sur les chemins de la fiction biographique, avec un roman familial publié en 1989, en partie inspiré de l’histoire de ses grands-parents, au début du XIXe siècle: Histoire qui fut heureuse, puis douloureuse et funeste, Couronné par le prix Médicis étranger en 1991.

Son dernier ouvrage, paru l’an dernier, rassemblait un ensemble de textes sur la littérature russe, allant de Dostoïevski à Chalamov et Boulgakov, en passant par Tchekhov et Gogol. Titolo figlio: Dostoevskij: senza misura. En complément, on y trouva une lettre inédite de son ami Federico Fellini, à propos de son ouvrage sur Tolstoï, paru en 1984.