le marche italiane, un’aria di dolce vita a Bergerac

Depuis maintenant plus de ten ans…

Depuis maintenant plus de dix ans, au mois d’Août, l’endroit est investi par une dizaine de commerçants venus de toutes les régions d’Italie. I loro stand, abrités par des chapiteaux blancs, formano un « village italien » où l’on peut trouver tous les produits les plus typiques du pays transalpin.

Un lungo periplo

Bergerac n’est pas la seule destination de leur convoyi, parti d’Italie il ya plusieurs mois. D’Auch au début du mois de mai a Castelginest où ils se rendront à la mid-octobre, nel villaggio italiano sillonne tout le sud-ouest de la France, à travers 11 villes.

Un itinéraire qui ne doit rien au hasard, ce coin de France ayant été la terre d’exil de nombreux Italiens sous la dictatorship de Mussolini. Dans la cité de Cyrano, nombreux sont les discendents d’immigrés qui viennent voir, curieux, les stand exposés. « J’étais en ville ce matin et j’ai vu les drapeaux, alors je me suis avançe », explique Édouard dont les grands-parents ont émigré dans les années 1920.

« Ci sono stato già nelle precedenti edizioni. C’est sympa de finder les mêmes commerçants chaque année. » Le cœur d’Édouard en pince pour la charcuterie sicilienne, située au fond de la place : « Leur porchetta est délicieuse », dit-il, entusiasta, mostrando la poche plastique dans sa main.

L’an dernier, le charcutier était assente à cause d’une panne malecontreuse. Ailleurs, sinon, ce sont encore les mêmes commerçants, fidèles au poste qui ont fait leur retour, des vendeurs de verre de Murano au fromager du Piémont alpin.

Défiles et tradizioni

Et d’ici lundi 22 août et le départ du village, toute une série d’événements sont prévous. Samedi 20 août, l’après-midi sarà dedicato a un défilé de masques vénitiens qui partira de la rue de la Résistance, suivi d’un atelier pizza. Plus tard, une soirée disco aura lieu. Mais c’est peut-être dimanche 21 et le lundi 22 qui seront les journées les plus remplies, avec en plus du défilé vénitien, une exposition de Vespa et de voitures italiennes (rispettivamente dimanche matin et lundi).

Sous l’immense tente qui abrite de quoi se restaurer, Mario Grosso, l’organisateur historique de l’événement, se montre satisfait : « On vient propagator les tradizioni italiennes et les gens ici aiment beaucoup ce que l’on fait ».

Un seul rimpianto pour lui : ne pas connaître d’initiative réciproque de la part de commerçants français en Italie. « Quand je leur en parle, ils me disent que c’est compliqué, que ça demande de l’organisation, un investissement. Mais c’est ça le commerce: c’est prendre des risques! », s’exclame-t-il en souriant.