Pubblico il 20 sett. 2022 alle 18:26Mis à jour le 21 sett. 2022 alle 11:31
In questo fine settimana tutta l’Europa guarderà a Roma e all’esito delle elezioni legislative italiane. Parce qu’une partie de l’avenir de la zone euro sera décidé par les citoyens italiens dimanche. Avec une dette publique qui atteixait 150 % du PIB à la fin de l’an passé et la probabilité d’avoir un gouvernement dirigé di Giorgia Meloni, la leader du parti d’extremé droite Fratelli d’Italia, les risques d’une nouvelle crisi grandioso.
C’est en tout cas ce que pensent les investisseurs. Ce mardi, le taux de l’obligation d’Etat italienne à 10 ans a grimpé à 4,2 %, un niveau qui commencing sérieusement à poser problem au gouvernement.
Un mur de dettes
Pour beaucoup, l’Italie est le pays européen le più suscettibili a connaître una crisi del debito, la traiettoria del debito publique étant préutôt inquiétante. I poids de la debt dans le PIB va certes reculer cette année grâce à l’inflation. Mais cela ne durera pas en raison de la hausse des taux qui coûtera cher à l’Etat. Secondo la banca UBS, il debito pubblico dovrebbe superare anche nel 2027 l’asticella del 150% del PIL, pur con un disavanzo primario ridotto a zero, cioè prima del pagamento degli interessi del debito.
« L’Italia resta l’un des pays les plus endettés d’Europe, avec des défis strutturali importantis à affronter », selon Guillaume Derrien, economiste chez BNP Paribas. « Sa croissance potentielle reste faible quelques réformes structureelles ont été mises en place par Mario Draghi, notamente au niveau de la justice, mais globalement, les costs publiques sont malîtrisées et les rigidités du marché du travail persistent », estime-t-il.
Factor aggravant à court terme, le pays fait face à un mur de refinancement de dettes. Jusqu’ici, c’était la BCE qui achetait. Mais c’est fini. « Le problème c’est que les besoins de financement de l’Etat italien sont très importantes, de l’ordre de 370 miliardi di euros cette année, et encore 340 miliardi l’an prochain », sottolinea l’economiste de BNP- Pariba.
C’est pourquoi les déclarations de Matteo Salvini, le leader de la Ligue, qui souhaite que le futur gouvernement messo in atto un nuovo piano di aiuti da 30 miliardi di euro pour sutenir les ménages et les PME face à la flambée des prix de l’énergie, a inquiété les marchés. « Le capacità di bilancio dell’Italia sont aujourd’hui sous pression. Le pays devrait d’abord continuer les réformes et se tenir à une discipline budgetary », juge ainsi Maddalena Martini, économiste chez Allianz Trade. Difficile d’ailleurs de penser que l’homme fort de la Ligue sera suivi. «Le ton de la campagne électorale a été plus modéré vis-à-vis de l’Europe qu’en 2018», sottolinea Maddalena Martini.
Les marchés inquiets
Les économistes de JP Morgan s’attendent « à ce qu’un gouvernement de droite rispetti i principali impegni in materia di riforma e disciplina di bilancio, in ragion d’incitazioni très puissantes, in particolare le risorse provenant du plan de relance européen » et potenziale de l’strumento anti-frammentazione mis en place par la Banque centrale europea. Le paga rispettando un calendario di riforme per evitare l’accesso ai fondi del piano di lancio europeo. Et s’il veut que la BCE achète sa dette publique pour lui permettre de financer son budget, alors l’Italia devra aussi rispetto al calendario, ainsi que les futures règles budgetaires européennes, qui resten à definir l’an prochain.
Ce qui pourrait tout de même poser problème à terme. « Aujourd’hui, si un investisseur decide de jouer contre l’Italie, il aura la BCE contre lui. La banque centrale ha la capacità di contrastare une attaque speculative sur la dette italienne», giudice Michala Marcussen, chef économiste de Société Générale. Mais « que se passera-t-il dans deux ans si l’Italia è incapace di rispettare i futures règles budgetigeurs ? » se demande-t-elle.
Car, se les chances d’un coup d’éclat anti-européen sont faible à court terme, Giorgia Meloni ayant poli son image tout au long de la campagne, c’est à long terme que les risques prendront corps. Il residente in particolare dans les tensions entre les différences partis de la coalition de droite sur la position à adopter vis-à-vis de Bruxelles, qui seront à coup sûr nombreuses.
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