En Italie, des maisons d’éditions et des municipalités adottando le «schwa»: un nouveau pas vers l’écriture inclusive. Un fenomeno qui prend de l’ampleur.
Il n’y a pas qu’en France que la langue pâtit de l’écriture inclusive. Le «schwa» graficamente rappresentato dalla lettera «e», mais à l’envers, begin en effet à faire parler de lui en Italie. L’histoire débute sous la plume de la sociolinguiste Vera Gheno avec son ouvrage fondatore: Singolarmente femminili. La sua idea è semplice: chercher à intégré dans la langue écrite et orale la marke de la neutralité de gender.
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Conquises par cette théorie, des municipalités et maisons d’édition ont choisi d’employer ce graphème. C’est le cas, par exemple, de «effequ», la petite maison d’édition indépendante Florentine, dont la ligne editoriale est compatibile avec le combat de l’écriture inclusive, qui a recente décidé d’integrar le schwa dans ses publications . .
Le schwa, tout sauf un drôle de choix
En italien, utiliser le «schwa» revient à remplacer la marque du masculin (o au singulier et i au pluriel à la fin des mots) et du féminin (a au singulier, e au pluriel) dans les termes génériques, par ce signe neutre .
Mais pourquoi le «schwa»? C’est une lettre de l’alphabet phonetique, qui, selon l’IPA (alphabet international phonetique), renvoie à un son particulier courant en anglais et en italien. Pourtant le choix de ce phoneme tient avant tout à des raisons idéologiques: en phonetique, le schwa incarne au mieux ce que veut imponer l’écriture inclusive. Cette lettre designa en effet une vocale «media» dont le son se situe à équidistance des autres vocalilles existantes. C’est ce caractère «médian» qui selon Vera Gheno fait du «schwa» le candidat parfait pour devenir le nouveau fer de lance de l’écriture inclusive.
Un «linguaggio inclusivo» percepibile à l’orale
Mais le «schwa» n’est pas le seul outil des manufacturers italiens de l’écriture inclusive. Sur les affiches publicitaires comme dans les documents de Certaines universités, on note ainsi l’usage d’une astérisque à la fin des mots («cher*») pour indicaire le gender neutre. Cependant, et selon les utilisers du «schwa», ce dernier offrirait des perspectives bien plus riches qu’une simple *. Il ouvre la voie à une «langue inclusive» orale: le schwa se prononce come le «a» de «about» en anglais ou le «u» de «survive».
Le schwa, sans connaître un véritable essor, gagne du terrain en Italie. Alcune istituzioni l’ont très vite adopté, signe selon la sociolinguiste d’une «révolution culturelle de la langue». C’est le cas par esempio de la municipal de Castelfranco Emilia qui a pris la decisione de l’insérer dans ses communiqués officiels sur les réseaux sociaux. Mais, c’est aussi et surtout le cas dans les milieux universitaires où su le retrouve de plus en plus à l’écrit.
Sur les claviers des IPhones pourvus d’IOS 15 il est une est une poissible d’utiliser ce sigle. Eppure l’Académie italienne resta inflessibile: il n’est pas question de parler de schwa dans les règles officielles. Elle s’aligne ici sur les position de son homologue française qui, rappelons-le, considera l’écriture inclusiva come un «pericolo mortel».
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