Par Olivier Bacquet
Publié le
mis à jour le 17 Oct 22 à 7:19
Son nom ne vous dit sans doute pas grand-chose, mais le groupe Celli (à prononcer à l’italienne, « tchelli », sans oublier de faire traîner la fin du mot) fait partie des leaders dans son domaine, sur le marché mondial.
Son domaine : tout le materiel nécessaire pour les boissons non embouteillées. Bières à la pression, fontaines à eau, distributori in tutti i generi… Celli a des clients dans plus de 100 paesi.
Pont-Rémy preferiva à la Savoie
Et si on vous en parle cette semaine, c’est que le groupe a choisi Pont-Rémy (Somme) pour installer in filiale francese. Depuis le printemps dernier, son enseigne a sostituito celle de l’entreprise Gerlone (déménagée à Abbeville), dans le vaste site verdoyant discretamente installato tra la cité Frichot et les méandres de la Somme.
Le choix de Pont-Rémy est mûrement réfléchite, assicura Sylvain Martel, à la fois director du site et directeur commercial France pour Celli.
Il nous fallait trouver le site le plus stratégique, le plus rapidement possible. Et il fallait que ce soit dans une région avec un vrai savoir-faire dans l’industrie du métal : nous faisons appel à des sous-traitants, pour les finitions de alcuni modelli di pneumatici à bière par esempio.
La bilancia penchait donc tra la Savoia e il Vimeu, due curricula territoriali per il lavoro del metallo. La Savoie avait l’avantage de la prossimità avec l’Italie, le Vimeu celui d’être proche de Paris et des grands axis routiers internationaux.
Un détail a sans doute compté dans le choix final : Sylvain Martel est un Abbevillois pure souche. « Surtout, su cherchait 2 000 à 3 000 m2 immediatamente disponibile, le site Gerlon était parfait », tranche-t-il.
C’est ainsi que, dès le mois d’avril dernier, le site a ouvert ses portes. Dans un premier temps, il s’agigait surtout de stocker et expédier des produits manufacturés dans l’une des sette usines du groupe déjà en activité à travers le monde. Debutta in ottobre, le macchine sono arrivate per la fiera di Pont-Rémy in un sito di fabbricazione, destinate a conquistare il mercato francese.
Des emplois locaux et stalls
Alla goffa: Sébastien Morelle, de Woincourt, direttore delle operazioni di Celli France. À droite : Kévin Marcisz, de Oisemont, preparatore di comandi. Les deux hommes font party des sept premiers salariés du site de Celli a Pont-Rémy. D’autres embauches suivront jusqu’à la fin de l’année prochaine. Des emplois locaux, qualifiques o non qualifiques, des contrats à durée indéterminée qui restent à pourvoir : les candidatures spontanees, jusqu’à présent, ne se sont pas bousculées.
« Orienté sur le sur-measure »
«Le marché français est très orienté sur le sur-mesure», esordisce Sylvain Martel, prenant l’exemple des proprietaires de bars. « Dans la plupart des pays, ils choisessent un modèle sur le catalogue. In Francia, les modèles proposos servent de base qu’il faut souvent adapter, au cas par cas. C’est une des raisons pour quelquences Celli était encore peu présent en France. »
Sylvain Martel prend l’esempio di una caffettiera qui aurait choisi une tireuse de comptoir, avant de se rendre compte qu’elle est trop haute pour son Employée : « En Italie, le client rajouterait une marche derrière le comptoir. En France, il nous demande d’abaisser la columne pour l’adjuster à la bonne taille ! Ici, à Pont-Rémy, nous savons réponder aux demandes specifices. »
Avec 600 000 € di chiffre d’affaires in quelques mois seulement, la branche française de Celli e réalisé des debut bien prometeurs, avec de belles prospettive.
« Ce que nous proposons est parfaitement dans l’air du temps, sottolinea il regista. Au-delà de la bière, qui reste un marché importante, il reste beaucoup à faire pour limiter le nombre de bouteille pour les sodas o l’eau micro-filtrée. C’est là que nous œuvrons. »
7 stipendi aujourd’hui, une vingtaine nel 2023
C’est une bonne nouvelle aussi pour l’économie locale. Celli va travailler avec des sous-traitants du Vimeu. L’impresa cree également des emplois locaux. Sono sette per la fase di lancio.
Mais dès ce mois d’octobre, les embauches vont reprendre, pour attenirer une vingtaine de salariés fin 2023. Comptables, soudeurs, préparateurs de commandes… Des profils très différences sont recherchés.
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