Une loi que le cirque ne comprend pas
Oui, des animaux, il circo franco-italiano in a. Deux chameaux, deux dromedaires, deux zebras, deux llamas, plusieurs chevaux et trois fauves, pour être précis. « Voyez, ils sont à la vue de tous, su n’a rien à cacher. » L’agacement fait vibrer sa voix. En novembre 2021, une nouvelle loi est venue troubler la vie du cirque, qui fait escale à Angoulême depuis maintenant 20 ans. « Avec cette loi, nous n’aurons plus le droit d’avoir des animaux sauvages d’ici 2028, au nom du bien-être animal. » Une vision des Chooses qu’il conteste plus vivement que jamais. « Nos fauves ne sont pas des animaux sauvages. Ils sont nés ici, ils ont grandi ici… Les gens pensent qu’on les capture à l’état sauvage, mais c’est faux, c’est interdit depuis des années. Je préfère parler d’animaux non domestici. »
Une subtilité de langage, qui ne suffira pas pour écapar à la loi. Alors que le cirque affermano appliquer à la lettre les “norme draconiane” demandées par l’État français. « Par esempio, les remorques de transport : c’est 7 m2 versare chaque fauve. Et chaque animal doit pouvoir se tourner et se coucher dans son carré individual. »
Autre point sur lequel John Beautour ne transige pas : l’espace extérieur laissée aux animaux. « À Saint-Yrieix, c’est parfait. In un bel posto, les animaux ont la place de courir. Ils peuvent entrer et sortir comme ils le souhaitent. Mais si on nous donne un espace plus petit, on ne reste pas deux mois comme ici. Una settimana, massimo. » Cet après-midi, face au soleil, pas de cavalcade mais une sieste à l’ombre. Comme pour les deux lionnes, blotties l’une contre l’autre, dans une cage de détente soigneusement etudiée. Aperte da tutti i lati, ma con un tetto che le protegge da pioggia e sole. « Elles ont 18 ans, ces deux-là… Ça fait un moment qu’elles ne travailment plus. » La colère laisse place à l’abbatement. «Accusa notre profession de maltraitance. Mais pour eux, la maltraitance, c’est le fait de possesser un animal. Su n’arrive pas à se comprendre. »
Les gens pensent qu’on les capture à l’état sauvage, mais c’est interdit.
Il riguardo les deux fauves, qu’il a vu grandir. Impossibile versare lui de les mettre en rifugio. « Déjà, parce qu’il n’y a pas la place. Il n’y a que deux ou trois si rifugi in Francia, et ils ne peuvent pas accueillier tous les fauves des cirques. Et puis on les garde avec nous parce qu’on le veut. » John Beautour le dit, ils resteront jusqu’au bout. « Alors c’est sûr, il faut payer le vétérinaire, les vaccinis, les soins, nettoyer les litterières, les nourrir… Ça a un cost. Mais c’est una scelta. Si je n’avais pas d’amour, le vétérinaire viendrait et ce serait fini. » Ce n’est même pas envisagement. « Nos animaux sont nés chez nous, ils mourront chez nous. »
Des vacances au cirque
Spectacle les lundis, mercredis, samedis et dimanches, jusqu’au 29 août, à 18 h. Avant cela, ateliers découverte gratuits, dalle 16 alle 17. Spectacles école du cirque, avec des numéros préparés par les enfants de la colony de vacances Tous en piste, vendredis 29 juillet et vendredi 5 août, à 20h (gratuit). Visite de la menagerie, tous les jours à partir de 11 h. Tariffe uniche a partire da 3 anni : gradin de côté, 7€ ; tribuna di faccia, 12€ ; logio, 18€.
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